top of page

Dernière mise à jour : 3 mars


espace de coworking moderne au Maroc

Le coworking a connu une croissance significative au Maroc ces dernières années, transformant le paysage du travail et répondant à de nouveaux besoins des professionnels. Cet article se penche sur l'état actuel du marché du coworking, ses perspectives d'avenir, et les éléments clés à considérer pour les investisseurs potentiels.



1. Chiffres actuels du coworking au Maroc


Le marché du coworking au Maroc a vu une expansion rapide, avec une augmentation des espaces de travail partagés dans les grandes villes comme Casablanca, Marrakech, et Rabat. Selon des études récentes, le nombre d'espaces de coworking dans le pays est passé d'environ 20 en 2015 à plus de 70 en 2023. En 2022, le marché du coworking au Maroc a été évalué à environ 60 millions de dirhams (environ 6 millions d'euros) et devrait continuer à croître de 20 à 25 % par an dans les prochaines années.


2. Perspectives et raisons de l'expansion


L'expansion du coworking au Maroc peut être attribuée à plusieurs facteurs :


Changement des modes de travail : Avec l'essor du télétravail et la flexibilité accrue des horaires, de plus en plus de professionnels et d'entreprises recherchent des espaces de travail flexibles.

Démographie : La population jeune et urbaine du Maroc, avec une forte proportion de freelances et de start-ups, est à l'origine de cette demande croissante pour des solutions de travail collaboratif.

Digital Nomads : L'attrait du Maroc comme destination pour les travailleurs à distance a également contribué à la demande pour des espaces de coworking, favorisé par des infrastructures modernes et un coût de la vie abordable.


3. Impact de l'après-covid


La pandémie de COVID-19 a modifié les dynamiques de travail dans le monde entier, et le Maroc n’a pas fait exception. Le coworking a été perçu comme une solution sécurisée pour les entreprises cherchant à minimiser les coûts fixes et à offrir une flexibilité à leurs employés. Selon une étude, près de 70 % des entreprises marocaines envisagent de réduire leurs espaces de bureaux physiques au profit de solutions de coworking.


4. Cibles et profils des utilisateurs


Les espaces de coworking attirent une diversité de profils :

Freelances : Les travailleurs indépendants apprécient la flexibilité et les opportunités de réseautage.

Start-ups : Les jeunes entreprises recherchent des solutions économiques pour installer leur activité sans investir dans des bureaux traditionnels.

Entreprises établies : Certaines entreprises traditionnelles choisissent des espaces de coworking pour des projets spécifiques ou pour des équipes réduites.


5. Villes demandées


Les principales villes où la demande pour le coworking est la plus forte incluent :


Casablanca : Avec la plus grande concentration d'espaces de coworking, attirant les entrepreneurs et les startups.

Marrakech : Connue pour son attrait touristique, elle attire également des travailleurs nomades.

Rabat : La capitale administrative offre des espaces pour les professions libérales et les institutions publiques.

Agadir : Son coût de la vie inférieur à celui de Casablanca ou Marrackech, le style de vie décontracté et la proximité des plages de surfer en fait un lieu de vie idéal pour les digitals nomads.


6. Franchises et projets indépendants


Le marché du coworking au Maroc comprend des opérateurs indépendants ainsi que des franchises internationales. Une marque comme Regus est implantée avec à ce jour 17 espaces principalement à Casablanca, tandis que des acteurs locaux comme goworking à Marrackech ouvert 24h/24 et 7j/7 ou encore le Manzili non loin d'Agadir et son atmosphère cool proposant un service café et restauration se développent également. Ce mélange d'opérateurs offre une diversité de choix aux utilisateurs, qu'ils recherchent une ambiance locale ou une expérience de marque internationale.


7. Conclusion : Clés pour investir dans le coworking au Maroc


Le marché du coworking au Maroc présente un potentiel significatif pour les investisseurs et les entrepreneurs. Avec la demande croissante, des infrastructures modernes et une population jeune, l'environnement est propice à la création d'espaces de travail partagés. Toutefois, avant de s'engager, il est essentiel d'analyser les besoins locaux, d'étudier la concurrence, et d'identifier les bonnes pratiques pour se démarquer dans ce secteur en pleine expansion.


Voici un résumé des principaux chiffres et tendances du secteur :


Superficie et coûts d’aménagement : Un espace de coworking doit couvrir au moins 200 m² pour être rentable, avec un loyer moyen de 25 000 DH dans des quartiers comme Maarif à Casablanca pour 300 m². L’aménagement coûte entre 3 000 et 4 000 DH par mètre carré.


Modèles de tarification : Le coworking au Maroc propose deux formules principales :

Open-space : Ciblant les start-upers et les freelances, avec des formules flexibles allant de 100 DH la demi-journée à 2 500 DH par mois.

Bureaux privés : Cette option, plus coûteuse et engageante, est destinée aux entrepreneurs avec un engagement de 6 mois à 2 ans, avec des prix entre 3 000 et 10 000 DH par mois.


Croissance et potentiel : Le marché du coworking connaît une croissance annuelle de 20 % grâce à l'essor des startups et à la flexibilité qu'offrent ces espaces comparativement aux baux commerciaux classiques.


Rentabilité : les chiffres de la rentabilité peuvent varier de 10 % à 20 % en comparaison la location résidentielle oscille entre 4 % et 7 % et la location saisonnière courte durée entre 10 % et 15 %. Le coworking peut diversifier ses sources avec de la location de salle de réunion, des évènements ou encore des espaces coffee/restauration.


Pour approfondir votre projet dans le coworking, restez à l'écoute de Morocco business, où nous vous apporterons des analyses détaillées, des études de cas, et des conseils pratiques pour réussir dans ce secteur prometteur.

Dernière mise à jour : 3 mars



patio d'un riad au Maroc


Le marché de la location courte durée connaît une croissance soutenue au Maroc ces dernières années, porté par le développement des plateformes de réservation en ligne,

l'essor du tourisme, et l'adaptation des acteurs locaux à cette nouvelle demande. Voici un aperçu complet de ce secteur en plein essor.


1. Les acteurs principaux de la location courte durée : Airbnb et autres plateformes


  • Airbnb : Leader mondial de la location de courte durée, Airbnb s’est largement implanté au Maroc, proposant des milliers de logements dans les principales villes touristiques. Avec plus de 50 000 annonces recensées sur la plateforme en 2023, le Maroc est devenu un marché clé pour Airbnb en Afrique. Airbnb classe également la ville de Marrackech 6ème destination la plus en vogue au niveau international.


  • Booking.com et Expedia : Ces plateformes internationales de réservation offrent également des options de locations de courte durée, principalement pour des appartements, riads, et maisons de vacances. Elles attirent une clientèle souvent plus habituée aux réservations d’hôtels mais qui souhaite découvrir des logements alternatifs.


  • Plateformes locales : Des alternatives marocaines telles que Mubawab, Avito, ou même des réseaux sociaux comme Facebook Marketplace sont de plus en plus utilisés pour les locations de courte durée.


2. Les villes phare de la location courte durée


  • Marrakech : Avec plus de 30 % des offres de location courte durée au Maroc, Marrakech est la destination la plus populaire. Sa médina, ses riads traditionnels, et ses villas de luxe attirent de nombreux touristes, notamment pour des séjours d’une à deux semaines.

  • Casablanca : En tant que centre économique du pays, Casablanca accueille un grand nombre de voyageurs d’affaires. La demande en location courte durée y est donc importante, avec un mix de logements allant des studios aux appartements haut de gamme.

  • Tanger, Rabat, et Fès : Ces villes connaissent également un développement significatif, chacune ayant des atouts touristiques et culturels uniques qui attirent des visiteurs nationaux et internationaux.

  • Essaouira et Agadir : Ces villes côtières attirent particulièrement les amateurs de sports nautiques, de plages et de festivals, augmentant ainsi la demande de locations saisonnières.


3. Chiffres clés du marché de la location courte durée au Maroc


  • Le secteur a connu une croissance de 20 % par an en moyenne depuis 2021.

  • En 2022, la location de courte durée représentait environ 12 % des nuitées totales touristiques enregistrées au Maroc.

  • Le taux d’occupation moyen des logements de courte durée est de 60 % sur l’année, avec des pics atteignant 80 % durant la haute saison (printemps et été).


4. La typologie des biens proposés


  • Riads et maisons d’hôtes : Très prisés à Marrakech, Fès et Essaouira, les riads offrent une expérience authentique, souvent recherchée par les touristes.

  • Appartements et studios : Principalement situés dans les grandes villes comme Casablanca et Rabat, ils sont adaptés aux voyageurs d’affaires ou à ceux cherchant plus d’autonomie.

  • Villas et maisons de vacances : Dans des destinations balnéaires comme Agadir ou les environs de Marrakech, les villas avec piscine et vue panoramique sont très demandées, notamment par des familles ou des groupes d’amis.


5. Réglementation du marché de la location courte durée


  • En 2018, le Maroc a mis en place une réglementation spécifique pour encadrer les locations de courte durée, obligeant les propriétaires à déclarer leur activité et à obtenir une autorisation auprès des autorités locales.

  • Les revenus issus de la location doivent être déclarés fiscalement, avec un taux d'imposition variant en fonction des revenus annuels générés par l'activité locative.

  • Les propriétaires sont également tenus de s'enregistrer auprès de la Direction Générale des Impôts et d’inclure leurs logements dans la base de données nationale des locations de courte durée.


6. Potentiel de croissance du marché


  • La croissance du tourisme, avec plus de 14.5 millions de touristes en 2023, représente un facteur clé pour le développement de la location de courte durée au Maroc.

  • Le développement des plateformes numériques et le changement des habitudes de voyage (préférence pour les expériences authentiques et les logements privés) augmentent la demande pour ce type d’hébergement.

  • Le potentiel reste encore sous-exploité dans certaines villes moins connues mais ayant un fort attrait touristique, comme Chefchaouen ou Ouarzazate.


7. Enjeux et défis du secteur


  • Concurrence accrue : Avec l’essor de la location de courte durée, la concurrence entre les propriétaires devient de plus en plus féroce, ce qui peut entraîner une baisse des prix moyens.

  • Régulation et fiscalité : La mise en conformité avec la réglementation fiscale reste un défi pour de nombreux propriétaires qui ne déclarent pas toujours leurs revenus de location.

  • Qualité de service : Afin de se démarquer, les propriétaires doivent investir dans la qualité de leurs logements et offrir un service à la hauteur des attentes des voyageurs, en intégrant par exemple des options comme le Wi-Fi, la climatisation, ou des conseils touristiques personnalisés.


Conclusion


Le marché de la location courte durée au Maroc offre un potentiel de croissance important, porté par l’attrait touristique du pays, le développement des plateformes numérique et les changements des habitudes de voyage. Malgré la réglementation en place et la concurrence croissante, ce marché demeure une opportunité d’investissement intéressante pour les propriétaires qui souhaitent diversifier leurs sources de revenus. Cependant, la professionnalisation du secteur et le respect des normes réglementaires seront essentiels pour assurer une croissance durable et une expérience de qualité aux voyageurs.

Dernière mise à jour : 3 mars


supporters marocain agitant le drapeau dans un stade

L’organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc s’annonce comme un événement majeur sur le plan sportif et économique. Cette compétition, qui marque le retour du Maroc en tant que pays hôte après plusieurs décennies, constitue une opportunité unique pour renforcer la place du Royaume sur la scène africaine et mondiale. L’impact de cet événement s’étend bien au-delà du terrain de football, touchant divers secteurs tels que l’hôtellerie, la restauration, et les infrastructures touristiques.


1. La CAN 2025, un enjeu sportif majeur pour le Maroc


Le Maroc, classé 14e au classement FIFA et première équipe d’Afrique, a une occasion en or de briller sur son propre sol. Le pays n’a remporté la CAN qu’une seule fois, en 1976, et les supporters attendent depuis lors un nouveau sacre. Avec les récents succès de l’équipe nationale, notamment leur parcours impressionnant en Coupe du Monde 2022, l’espoir est grand de voir le Maroc soulever à nouveau le trophée.

Le contexte est donc favorable afin que cette CAN 2025 au Maroc soit un tremplin pour consolider sa suprématie sur le continent et préparer au mieux la Coupe du Monde 2030, qu’il co-organisera avec l’Espagne et le Portugal.


2. Un impact économique considérable pour les villes hôtes


Les villes hôtes, à savoir Casablanca, Rabat, Tanger, Fès, Agadir, et Marrakech, bénéficieront pleinement de cette compétition à travers un afflux massif de visiteurs. Selon des études antérieures sur les retombées économiques des compétitions sportives, on peut s’attendre à des retombées significatives pour plusieurs secteurs économiques :


  • Hôtellerie : D’après une étude de GlobalData, les grandes compétitions sportives augmentent les revenus hôteliers de 10 à 30% sur toute la durée de l’événement. Le Maroc mettra à disposition des délégations et des supporters, 7631 chambres dans des hôtels 5 étoiles et 6841 chambres seront disponibles dans des établissements 4 étoiles.


  • Restauration : Avec l’arrivée des supporters, des touristes et des officiels, les restaurants des villes hôtes devraient connaître une augmentation significative de leur fréquentation. Selon les données de la CAN 2019 en Égypte, les recettes du secteur de la restauration avaient augmenté de 20 à 25% pendant le tournoi.


  • Transport et infrastructures touristiques : L’infrastructure de transport, en particulier les aéroports et les gares, sera soumise à une pression accrue. Des milliers de vols internationaux supplémentaires seront nécessaires pour répondre à la demande. Les taxis, VTC et autres services de transport connaîtront également une forte demande, particulièrement dans les grandes villes.


3. Des perspectives économiques à long terme


Au-delà de l’événement lui-même, la CAN 2025 laisse des héritages économiques et sociaux importants. La rénovation et la construction des stades, l’amélioration des infrastructures routières et touristiques, ainsi que l’optimisation des services publics dans les villes hôtes, créeront de nombreux emplois temporaires et permanents.

Les chiffres des précédentes compétitions montrent que ces événements peuvent avoir des impacts durables. Par exemple, après la CAN 2019, l'Égypte a connu une augmentation de 20% du nombre de visiteurs touristiques l'année suivante, d’après le ministère du Tourisme égyptien. Le Maroc, avec ses atouts culturels et touristiques, pourrait voir une hausse similaire à la suite de la CAN.


4. L’impact de la CAN avant la Coupe du Monde 2030


Même si la Coupe du Monde 2030 n’est pas le sujet central, il est indéniable que l'organisation de la CAN en 2025 représente une répétition générale. Elle permet au Maroc de tester ses capacités d’accueil, d’organisation, et de gestion des flux de supporters internationaux. En accueillant la CAN, le Maroc se positionne non seulement comme un hub sportif en Afrique, mais aussi comme un acteur économique capable de tirer profit des grands événements internationaux.


Conclusion


La CAN 2025 est bien plus qu’un simple événement sportif pour le Maroc. Elle combine un enjeu national avec la possibilité de créer des retombées économiques importantes, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, et des infrastructures touristiques. En perspective, cette édition sera également un tremplin pour préparer au mieux la Coupe du Monde 2030, offrant au Maroc une plateforme pour montrer au monde entier sa capacité à organiser des événements de grande envergure et à en tirer des bénéfices économiques considérables.

bottom of page